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Le projets de structuration d'une chambre de région est prêt

Les présidents des Chambres d’agriculture départementales de l’Aisne, de l’Oise, de l’Interdépartementale Nord-Pas-de-Calais et de la Chambre régionale ont construit un projet innovant de structuration d’une Chambre d’agriculture de Région pour les Hauts-de-France, proposition qui a été validée lors d’une session commune organisée à Saint-Quentin.

Réunis à Saint-Quentin pour une session commune des Chambres d'agriculture de l'Aisne, de l'Oise, du Nord-Pas-de-Calais et de la Chambre régionale.
Réunis à Saint-Quentin pour une session commune des Chambres d'agriculture de l'Aisne, de l'Oise, du Nord-Pas-de-Calais et de la Chambre régionale.

Les présidents des chambres d’agriculture de l’Aisne, de l’Oise, de l’Interdépartementale Nord-Pas-de-Calais et de la chambre régionale étaient réunis à Saint-Quentin en septembre dernier pour une présentation de leur projet de structuration d’une chambre d’agriculture de Région pour les Hauts-de-France. « Les enjeux agricoles sont tels aujourd’hui que les chambres consulaires individuellement n’avaient plus les moyens d’apporter des réponses aux agriculteurs », a justifié Christian Durlin, président de l’Interdépartementale du Nord-Pas-de-Calais.

 “L’idée n’est pas de centraliser mais bien de garder des pôles dans les territoires”

Gagner en compétences

« Nous n’avons n’ont pas trouvé dans le Code rural d’option qui nous satisfasse, de formule de mutualisation telle que nous la voulions. Nous avons construit un projet de chambre de Région pour les Hauts-de-France que nous avons proposé au Gouvernement. Notre projet s’inscrit dans un esprit de budget unique et d’employeur unique mais conserve la proximité avec les agriculteurs. La chambre de Région se compose de trois chambres consulaires qui demeurent des relais, je les appelle les chambres de travail  a expliqué Olivier Dauger, président de la chambre régionale. Notre volonté est de leur donner plus d’outils, plus de compétences pour qu’elles soient vraiment dans l’action. L’agriculture subit en ce moment à la fois une crise climatique, économique et existentielle. Nous devons relever le défi de la diversification. Une chambre seule n’a pas la compétence pour accompagner les agriculteurs sur toutes les nouvelles productions et ces derniers ont besoin d’être aidés techniquement. La mission de développement c’est l’ADN des chambres d’agriculture, être proche et compétent. »

« L’idée n’est pas de centraliser mais bien de garder des pôles dans les territoires. Nous ne cassons rien, nous allons renforcer nos liens avec nos partenaires pour qu’ils aient des interlocuteurs proches », a insisté le président de la chambre de l’Aisne, Robert Boitelle, mettant notamment l’accent sur la mutualisation des compétences liées à l’innovation, la Recherche et le développement que favorise la chambre de Région. « Les exploitations agricoles évoluent, les métiers aujourd’hui sont compliqués. Nous avons la chance de posséder des compétences, la transversalité des savoirs est un marqueur fort de nos métiers », a complété Christian Durlin.