Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

François Asselin veut une CGPME forte

Seul candidat à la présidence nationale de la CGPME, François Asselin succède à Jean-François Roubaud à la tête de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises. Il s’est rendu à l’antenne de l’Oise pour présenter son programme et ses directives.

De g. à dr. : Emmanuel Cohardy, président de la CGPME Aisne, Philippe Morin, président de la FFB Oise, François Asselin, président de la CGPME au niveau national, et Charles Locquet, président de la CGPME Oise.
De g. à dr. : Emmanuel Cohardy, président de la CGPME Aisne, Philippe Morin, président de la FFB Oise, François Asselin, président de la CGPME au niveau national, et Charles Locquet, président de la CGPME Oise.
De g. à dr. : Emmanuel Cohardy, président de la CGPME Aisne, Philippe Morin, président de la FFB Oise, François Asselin, président de la CGPME au niveau national, et Charles Locquet, président de la CGPME Oise.

De g. à dr. : Emmanuel Cohardy, président de la CGPME Aisne, Philippe Morin, président de la FFB Oise, François Asselin, président de la CGPME au niveau national, et Charles Locquet, président de la CGPME Oise.

Président de la CGPME des Deux-Sèvres et vice-président de la Fédération française du bâtiment, François Asselin est désormais le nouveau représentant national des PME. À la tête d’une entreprise familiale depuis 22 ans de charpente menuiserie bois de 140 salariés, le nouveau président connaît bien le monde de l’entrepreneuriat. Aujourd’hui, c’est un homme pressé qui résume son programme en quelques mots : encourager la prise de risque au lieu de la sanctionner, faire du travail une valeur positive et retrouver une liberté en acceptant un peu moins de sécurité. « Je veux que la CGPME soit une vraie force de proposition et que l’on propose au gouvernement des idées fortes, confie François Asselin. Nous allons par exemple proposer des pistes pour le pacte de responsabilité des entreprises de 2017 et nous voulons marquer le coup. »

Du côté de la CGPME de l’Oise, Charles Locquet, le président, crie haut et fort son ras-le-bol : « Disons les choses clairement. Avant tout c’est l’instabilité fiscale des règles en matière fiscale mais également en matière sociale qui nous pousse, nous les patrons, vraiment à bout. Les changements incessants des règles rendent aléatoire la prise de risque et nous désolent. On se demande si ceux qui nous gouvernent comprennent ce qu’entreprendre veut dire ! »

« Notre valeur ajoutée, c’est l’homme »

Pour ce faire, François Asselin veut réformer la CGPME et chambouler les habitudes. Il souhaite ainsi mieux communiquer, mieux associer les compétences, mieux animer la gestion des mandats et des mandataires, mieux accompagner les membres du réseau, s’ouvrir aux jeunes et au monde, et mieux partager pour mettre en place « une vraie stratégie de développement ».

Plus concrètement, François Asselin l’a déjà annoncé : il veut remettre sur la table un taux réduit d’impôt sur les sociétés pour les PME qui réinvestissent leurs bénéfices, et une règle d’or pour l’État, sur son budget de fonctionnement. Le point sur lequel il insiste est la compétitivité de l’emploi. Son but ? Décrocher une mission pour favoriser l’emploi dans les PME auprès du Premier ministre.

Cette idée paraît saugrenue mais peu importe : le représentant syndical commence son combat et compte sur la modernisation du dialogue social. Dans ce combat, justement, la réglementation et les obligations sont des freins très puissants à l’embauche et « pour la compétitivité de l’emploi et l’investissement ». Charles Locquet, président de la CGPME Oise, le rappelle : « La CGPME propose de réduire massivement les impôts sur les sociétés en les baissant à 23% pour toutes les entreprises, qu’il s’agisse des PME ou des grands groupes. Il serait aussi logique d’instaurer un taux réduit d’IS pour les résultats réintégrés dans le capital des PME. » Pour l’heure, François Asselin reste confiant dans sa mission et précise que « notre valeur ajoutée, c’est l’homme ».