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Plein boom pour CyclensOmme

Basée à Ailly-sur-Somme, CyclensOmme bénéficie de l’engouement pour la petite reine. Vente, entretien, location, le travail ne manque pas.


Avec son fils, en train de tester un nouveau modèle.
Avec son fils, en train de tester un nouveau modèle.

Jerôme Deliens est débordé de travail. Aller à sa rencontre se fait au pas de course. Coups de téléphone, clients qui se présentent… ses journées sont bien remplies. C’est dans un ancien salon de coiffure de 50 m², dans lequel il venait enfant, qu’il a installé son entreprise CyclensOmme, sur un axe très passant menant de Picquigny à Amiens. Le début de son activité à domicile remonte à 2015 et elle reposait alors sur des interventions réalisées grâce à son atelier mobile – qui circule toujours – et la vente.

Systèmes très fiables

« J’ai toujours travaillé dans le vélo, confie t-il. La partie technique me plaît beaucoup. Elle évolue beaucoup. L’heure actuelle est aux vélos électriques. Ce sont des systèmes très fiables au niveau des moteurs. Selon l’utilisation, il y a plus ou moins d’usure au niveau des pneus et des freins. » Aujourd’hui, il continue d’entretenir et de réparer sur place, à domicile ou sur le lieu de travail quand on l’appelle et il vend des deux roues et en loue. Grâce à l’opération Coup de pouce vélo – lancé par le ministère de la Transition écologique et solidaire – permettant une prise en charge jusqu’à 50 euros pour la remise en état d’un vélo au sein du réseau des réparateurs référencés, le carnet de l’atelier est plein jusque mi-septembre.
Avec les années, Jérôme Deliens a vu le nombre d’utilisateurs de la petite reine augmenter : « Le secteur croit de 25% par an et cela n’est pas prêt de cesser, prévoit-il. Ce qui est dommage, c’est le manque d’infrastructures comme à Amiens. J’ai des clients qui se rendent par exemple travailler au CHU Amiens-Picardie en prenant la véloroute le long de la Somme avant de s’engager dans le quartier de Montières puis de Renancourt avant d’arriver à Salouël. Dans certains foyers, les gens ont fait le choix de supprimer un véhicule pour acheter un vélo électrique. »

« La partie technique me plaît beaucoup CAr elle évolue »

Il faut compter un investissement de 2 000 euros pour un bon produit : « C’est moins coûteux que d’entretenir une voiture car il n’y a pas d’assurance, de gazole… Une charge de vélo ne coûte quasi rien et on peut parcourir 60-70 kilomètres. C’est vite rentabilisé. De plus, c’est un moyen de déplacement écologique. Il est facile se garer en centre ville ».

Bien référencés

Dans sa boutique, Jerôme Deliens propose une quinzaine de modèles de vélos à la vente, dont presque la moitié électriques, puis à l’entretien. Locaux, camping-caristes, Communautés de communes, Conseil général, Conseil régional, centres de loisirs, entreprises… figurent parmi les clients. Une dizaine de vélos sont à la location pour les adultes (classiques – de 10 euros la demi-journée jusque 46 la semaine, électriques – de 20 euros la demi-journée jusque 150 la semaine), cinq vélos enfants (de 9 euros la demi-journée jusque 40 euros la semaine), des remorques (de 9 euros la demi-journée jusque 40 euros la semaine). Ils sont par exemple loués par des touristes descendant à la gare d’Ailly-sur-Somme avant de prendre leur vélo et de pédaler vers la baie de Somme via la véloroute. Certains clients louent aussi des produits avant de sauter le pas de l’achat : « Nous sommes très bien référencés sur Internet car nous n’avons que des avis positifs, se félicite Jérôme Deliens. L’atelier mobile dans lequel je dispose de tous les outils nécessaires est un vrai atout ».