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Social

Partenariat renouvelé pour la communauté de communes Nièvre et Somme et la Caf de la Somme

La communauté de communes Nièvre et Somme a renouvelé pour quatre ans sa collaboration avec la Caf de la Somme en signant une nouvelle Convention territoriale globale (CTG) pour les années 2023 à 2027. Elle succède à celle signée en 2021 et qui a déjà porté ses fruits.

Thierry Marcotte-Even, directeur de la Caf de la Somme, René Lognon, président de la communauté de communes Nièvre et Somme et Charles Daune, président de la Caf de la Somme.
Thierry Marcotte-Even, directeur de la Caf de la Somme, René Lognon, président de la communauté de communes Nièvre et Somme et Charles Daune, président de la Caf de la Somme.

En 2021, la communauté de communes Nièvre et Somme et la Caf de la Somme signaient pour deux ans la convention territoriale globale. Elle se veut une démarche partenariale au plus près du territoire avec pour objectifs : d’identifier les besoins prioritaires sur la communauté de communes, de définir les champs d’intervention à privilégier au regard de l’écart offre/ besoin, d’optimiser l’offre existante et/ ou développer une offre nouvelle.

La Caf de la Somme souhaite renforcer son adaptation aux territoires

Rappelons que la communauté de communes Nièvre et Somme compte 28 252 habitants (un chiffre stable), 5 075 foyers sont allocataires, 13 314 personnes sont couvertes soit 47% de la population et en moyenne 472 euros par mois sont versés. Avec la Convention territoriale globale, la Caf de la Somme souhaite renforcer son adaptation aux territoires en intégrant tous ses champs d’interventions : petite enfance, jeunesse, accompagnement à la parentalité, animation de la vie sociale, inclusion numérique, accès aux droits, interventions sociales...

« Par exemple, il y a deux ans le territoire bénéficiait de 102 places en crèches désormais, il y en a 113, expliquent Charles Daune et Thierry Marcotte-Even, respectivement président et directeur de la Caf de la Somme. Au total, pour la petite enfance le taux de couverture est de 74,9% ce qui en fait le premier territoire du département. Notre objectif est aussi d’augmenter la qualité. Pour cela, les cinq crèches vont s’engager dans le label étoile. Le niveau d’équipement et de services aux familles se traduit par le dynamisme économique de la communauté de communes. Des familles s’y installent et y trouvent leur compte. »

En effet, ce dynamisme n’aurait pas été possible sans la bonne santé économique du territoire. À cette occasion, René Lognon, président de la communauté de communes Nièvre et Somme, a annoncé un projet de micro-crèche de 13 places à Berteaucourt-les-Dames. Elle devrait ouvrir ses portes en 2026.

Des actions plus lisibles pour les familles

Cette Convention territoriale globale s'appuie sur le schéma départemental des services aux familles de la Somme, et vise à renforcer l’efficacité, la cohérence et la coordination des actions afin de les rendre plus lisibles pour les familles. Outre l’accompagnement technique et financier aux collectivités pour les équipements destinés à la petite enfance, l'enfance et la jeunesse, le renouvellement de la convention permettra d’aller plus loin dans l'élaboration des politiques familiales pour la période 2023-2027. L’objectif est de poursuivre le développement et maintien des services aux familles sur l’ensemble des champs d’interventions couverts par la CTG mais également de pérenniser les financements actuels.

Lucas Baquet, coordinateur des actions jeunesse à Picquigny et Véronique Crognier, responsable enfance à la mairie de Vignacourt.

Dans ce sens, la Caf de la Somme va aider à financer à hauteur de deux fois 12 000 euros, deux emplois à mi-temps de chargés de coopération. Lucas Baquet, actuellement coordinateur des actions jeunesse à Picquigny, et Véronique Crognier, responsable enfance à la mairie de Vignacourt, prendront leurs fonctions au 1er janvier : « Le but est de faire en sorte que les actions des centres de loisirs soient mieux concertées ensemble, poursuivent Charles Daune et Thierry Marcotte-Even. On peut imaginer par exemple la mise en place d’un bus de ramassage dans les communes n’ayant pas de centres de loisirs. » René Lognon est, pour sa part, ravi : « Nous avons une très bonne collaboration avec les services de la Caf. La somme qu’ils apportent pour aider les mi-temps de chargés de coopération est importante », commente-t-il.