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DES ACTEURS PÉDAGOGIQUES AU SERVICE DE LA PROFESSION BANCAIRE

Hugues Dequidt, chargé de mission, délé- gation régionale NordOuest, au sein du CFPB.
Hugues Dequidt, chargé de mission, délé- gation régionale NordOuest, au sein du CFPB.

Ces dernières années, la profession bancaire a connu des changements importants qui ont obligé les centres de formation à mettre en place un véritable travail d’ingénierie pédagogique. De nouvelles formations plus qualitatives ont ainsi été crées afin de répondre aux besoins en compétences des institutions bancaires. Picardie la Gazette est partie à la rencontre de Hugues Dequidt, chargé de mission, délégation régionale Nord-Ouest, au sein du Centre de formation de la profession bancaire (CFPB).

Hugues Dequidt, chargé de mission, délé- gation régionale NordOuest, au sein du CFPB.

Picardie la Gazette : Quelles sont les formations portées par le Centre de formation apprentis (CFA) Banque Picardie et par le CFPB?

Hugues Dequidt : Créé en juin 2007 et construit par le CFPB en concertation avec les partenaires bancaires, le CFA Banque Picardie porte uniquement le BTS banque conseiller de clientèle au lycée la Hotoie d’Amiens. Depuis quelques années, le besoin en formation étant plus élevé, le CFPB en tant qu’acteur pédagogique a conçu d’autres formations de la licence au master 2. À Amiens, la licence professionnelle banque est portée par le CFA Irfa Apisup au sein de l’IUT, le bachelor banque omnicanal qui ouvre ses portes courant 2018 est portée par le CFPB, tout comme le master 1 activités bancaires option chargé de clientèle à l’IAE et le master 2 activités bancaires parcours chargé de clientèle professionnelle à l’UPJV. Ces derniers s’inscrivent dans le cadre de contrats de professionnalisation. À Saint-Quentin et à Nogent-sur-Oise, le bachelor banque assurance est délivré respectivement par la CCI de l’Aisne et de l’Oise.

P.L.G. : Comment expliquez-vous la hausse des exigences des institutions bancaires en termes de niveau de formation ?

H.D. : Le métier bancaire demande une grande expertise car le client dispose de nos jours de nombreux outils lui permettant d’appréhender ses demandes avec une plus grande connaissance. Ainsi, il est demandé aux actuels et futurs banquiers d’être plus aguerris grâce à une montée en qualification au niveau du conseil, du commercial et de la maîtrise de tous les canaux.

P.L.G. : Quels sont vos principaux objectifs à court et moyen terme ?

H.D. : À court terme, notre principal objectif est de développer l’omnicanal au niveau de la relation client (Internet, voix, face-à-face, e-mail, chat…) et de l’intégrer dans nos formations. Nous devons nous adapter à la digitalisation de la relation client en formant nos étudiants à l’outil numérique et en valorisant leur polyvalence. À moyen terme, nous souhaitons toujours adapter et améliorer le contenu pédagogique de nos formations en concertation avec les banques, en étant avant-gardiste par rapport aux futurs besoins de la profession.