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Un fonds de relance pour les petites entreprises

Initiative Hauts-de-France, en partenariat avec la Région, la Banque des territoires, les conseils départementaux et les EPCI des Hauts-de-France, propose un fonds de relance pour renforcer la trésorerie des petites entreprises impactées par la crise sanitaire.

Ce fonds de relance s'adresse aux entreprises de moins de dix salariés.
Ce fonds de relance s'adresse aux entreprises de moins de dix salariés.

Le Fonds de relance d’Initiative Hauts-de-France, lancé début octobre, dispose d’un budget de 36 millions d’euros grâce au soutien de la Région et des conseils départementaux (18 millions d’euros), de la Banque de territoires (9 millions) et d’environ 70 EPCI (9 millions) pour venir en aide aux petites entreprises de la région ayant souffert de la crise sanitaire. Pour en bénéficier, celles-ci doivent impérativement avoir été créées avant le 1er janvier 2020 et compter moins de dix salariés temps plein dans leurs effectifs. « Ce fonds sert à soutenir les entreprises qui ont souffert de la crise, qui se sont pris ça de plein fouet, pas celles qui étaient déjà en difficultés fin 2019 », précise Alain Mahieu, président d’Initiative Hauts-de-France et depuis peu également président de la Conférence des présidents d’Initiative France. Après le dépôt des dossiers, qui se fait en ligne, l’instruction se fait assez rapidement, « entre une à deux semaines grâce à des déblocages tous les 15 jours ».

S’intéresser à l’entreprise 

Pour les candidats qui reçoivent un avis favorable, l’aide apportée varie entre 5 000 et 15 000 euros maximum. « Cet argent permet de se reconstituer un stock, de payer ses fournisseurs, de faire évoluer ses pratiques commerciales ou de développer des moyens supplémentaires pour s’adapter aux mesures barrières. Il se présente sous la forme d’un prêt à taux zéro, avec un différé de douze mois maximum et d’une durée de 48 mois maximum », précise le président de l’association.

“Avec ce dispositif, on agit sur l’entreprise”

La somme octroyée, versée en une fois, est définie en fonctions des besoins de l’entreprise, « sans toutefois dépasser 100% du besoin en fonds de roulement », ajoute Alain Mahieu, qui se félicite de la nouveauté de cette aide. « Notre cœur de métier, c’est la création et la reprise d’entreprise. Habituellement nous nous intéressons d’abord à l’humain avant de nous intéresser à l’entreprise. Quand on octroie un prêt d’honneur, c’est à une personne, pas à une entreprise. Avec ce dispositif, on agit sur l’entreprise, qu’on va épauler, aider voire sauver. C’est un projet dans sa globalité », conclut-il.