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La Fédération française des combustibles, carburants et chauffage des Hauts-de-France veut transformer le colza en biof…

La Fédération française des combustibles, carburants et chauffage (FF3C) des Hauts-de-France travaille au développement du biofioul, élaboré à partir de la plante de colza. Une solution innovante et plus respectueuse de l’environnement, qui permet de valoriser les agriculteurs de la région.

(c)AdobeStock
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En France, les quelque 4 millions de logements chauffés au fioul domestique vont devoir l’an prochain faire un choix : adapter leur installation pour la rendre biocompatible afin de répondre aux décisions gouvernementales, ou continuer au fioul traditionnel, en entretenant et réparant leur installation jusqu’à la fin de vie de leur chaudière.

Culture majeure de l’agriculture française et utilisé à de nombreuses fins, le colza peut également l’être comme fioul domestique propre, issu de l’Emag [ndlr, Esters méthyliques d’acides gras provenant d’huiles végétales issues de plantes oléagineuses]. C’est ce sur quoi travaille depuis plusieurs années la FF3C Hauts-de-France, en partenariat avec des agriculteurs de la région, dont Emmanuel Leveugle, également membre du bureau de l’AFOCG, syndicat d’agriculteurs ruraux.

« Le colza a des débouchés environnementaux non négligeables car, une fois transformé en biofioul, il participe à diminuer les émissions polluantes, à préserver la faune et la flore (…) et s’inscrit dans le renouveau de l’industrie des combustibles, en permettant aux agriculteurs d’avoir une source de revenus complémentaires », témoigne-t-il.

En constante évolution, la production de biofioul atteindra une composition à 100% issue du colza d’ici 2040, contre 30% à l’horizon 2022.