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Guy Leclere, une entreprise de peinture familiale

Sebastien Leclere est titulaire d’un CAP peinture et a suivi des formations de peinture-décoration et de technicité (étanchéité) de façade. Il reprend en 2007 l’entreprise familiale fondée en 1981 par son père où il a fait ses premiers pas d’apprentis.

Sebastien Leclere au premier plan avec son employé.
Sebastien Leclere au premier plan avec son employé.
Sebastien Leclere au premier plan avec son employé.

Sebastien Leclere au premier plan avec son employé.

L’entreprise Guy Leclere, qui porte encore le nom du père, a pour coeur de métier la peinture et la rénovation d’intérieur représentant près de « 80 % de l’activité », souligne le gérant. Elle offre différents services tels que la pose de parquets, de moquette et propose également des services de décoration d’intérieur. Son rayon d’action s’étend sur un secteur de 50 km autour de la ville Crouy, dans l’Aisne. Le chiffre d’affaires s’élève à 180 000 euros, et est relativement stable depuis la reprise de Sebastien Leclere, après « une hausse importante de l’activité » en 2011 et en 2012 où il a atteint le double (soit près de 250 000 euros).

Cibler les particuliers

Les particuliers sont la cible prioritaire et « représentent près de 90 % de nos commandes ». Grace à son ancienneté régionale et à la fidélité de sa clientèle, l’entreprise Guy Leclere ne ressent ni le besoin de soumissionner à des appels d’offres,ni celui de faire de la publicité. Son « carnet de commande est plein pour les 12 prochains mois », signe que le bouche à oreille fonctionne bien. De fait, l’entreprise, de petite taille, ne peut « répondre à des appels d’offres, et rivaliser avec des sociétés qui ont jusqu’à 50 employés », indique le gérant.

Bien gérer le temps, maîtriser les charges

L’entreprise dispose d’un salarié en équivalent temps plein qui a une certaine ancienneté, d’un apprenti présent depuis un an et demi qui, à terme, « devrait être embauché », et du fondateur de l’entreprise, Guy Leclere, présent à temps partiel. Il a cessé de recruter de nouveaux apprentis : cela n’est pas son métier et il ne veut plus y consacrer du temps, sachant qu’il s’agit d’un travail qui doit « être bien fait, avec zéro défaut et pour lequel il faut avoir de l’exigence ». En revanche, depuis qu’il a repris l’entreprise, Sebastien Leclere a constaté une réelle augmentation du coût de la matière première (issue des produits pétroliers) qui pesait, avant 2007, 15 000 euros sur un chiffre d’affaires de 180 000 euros, contre aujourd’hui 30 000 euros pour le même chiffre d’affaires, « malgré la chute du cours de pétrole ».
Aujourd’hui, l’entrepreneur aimerait avant tout stabiliser son chiffre d’affaires, et peut-être sur le long terme recruter des employés pour ce métier qu’il « aime, et où chaque jour on peut apprendre des choses ».

Camille SCHAUB