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En 2025, la Lune des Pirates va ouvrir une nouvelle salle de concert à Amiens

D’ici 2025, la Lune des Pirates sera la gestionnaire d’une seconde salle de concert à Amiens. D’une capacité de 500 places, elle accueillera des artistes émergents.

À terme, la Lune des Pirates compte organiser 90 concerts par an dans la future salle de concert et dans la salle qu’elle occupe actuellement. @Ludo Leleu
À terme, la Lune des Pirates compte organiser 90 concerts par an dans la future salle de concert et dans la salle qu’elle occupe actuellement. @Ludo Leleu

Dans la capitale historique de la Picardie, l’offre culturelle va s’étoffer. Les élus d’Amiens Métropole ont décidé de construire, après une dizaine d’années de réflexion, une salle de concert dans le quartier Saint-Leu. « Amiens Métropole est à la maîtrise d’ouvrage et nous serons les gestionnaires », introduit Antoine Grillon, directeur de l’association la Lune des Pirates. Les premiers coups de pelle vont être donnés en avril pour un bâtiment prêt à être exploité en fin d’année 2025. « Un an et demi de travaux sont prévus, pour un budget de 7,3 millions d’euros », poursuit Antoine Grillon.

Cette salle de concert, d’une capacité de 500 places, permettra aux passionnés de musique de voir se produire des têtes d’affiche émergentes. « L’idée, c’est d’accueillir les artistes qui enclenchent leurs premières tournées professionnelles, avant qu’ils ne soient hyper connus et remplissent des Zénith », confie le directeur de la Lune des Pirates. Cette salle se nommera probablement "La Lune des Pirates - La grande salle" et viendra en complément de "La Lune des Pirates - Lu club", la salle, d’une capacité de 250 places, que gère actuellement l’association. « Elles seront complémentaires, car dans la plus petite, pour le moment ne se produisent que des artistes qui tendent à se faire connaître et des artistes de niches », précise Antoine Grillon.

À terme, la Lune des Pirates compte organiser 90 concerts par an. « C’est 30% de concerts en plus », témoigne le directeur. Pour ce faire, l’association qui compte actuellement douze salariés, pourrait recruter deux personnes supplémentaires. « Nous allons aussi continuer notre mission d’accompagnement des artistes émergents et de promotion de la musique auprès des publics éloignés », conclut Antoine Grillon.