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Enedis accompagne la transition écologique

Devenir le service public préféré des Français au service de la transition écologique : c’est le mantra d’Enedis au niveau national. Une ligne de conduite déclinée en Picardie, où Enedis se veut plus que jamais aux côtés des collectivités pour les accompagner dans cette démarche.

Enedis accompagne la transition écologique

Enedis (ex ERDF), c’est avant tout un service public de proximité, et si dans l’imaginaire collectif il est surtout associé aux véhicules bleus, ses missions sont beaucoup plus diversifiées. « Le grand public n’a pas toujours suivi notre évolution depuis l’ouverture des marchés dans les années 2000, observe Philippe Siguret, directeur territorial pour la Direction régionale Picardie. Ce qui est certain, c’est que la mission historique donnée par les collectivités et incarnée par cette voiture bleue est toujours la même : développer, entretenir, dépanner 1,5 million de kilomètres de réseau électrique en France avec au bout de ce réseau 35 millions de clients. C’est la base de notre relation aux collectivités. »

Transition écologique et numérique

Une activité qui s’est enrichie depuis une quinzaine d’années de deux dimensions, celle de la transition écologique d’abord, qui a débuté avec le déploiement des énergies renouvelables et notamment des éoliennes dans les Hauts-de-France, le gros enjeu industriel du moment, et celle de la transition numérique. « Dans nos métiers, nous avons numérisé le réseau électrique, ce que ne réalisent évidemment pas forcément les citoyens lorsqu’on pose chez eux notre compteur Linky [dont le déploiement industriel doit être terminé fin 2021], cette étape signe en fait la fin de la numérisation de notre réseau », explique Philippe Siguret. Les collectivités ont à ce niveau plusieurs impératifs : mieux consommer, produire localement, se déplacer proprement. « Ce sont des dossiers qui se trouvent au-dessus de leur pile, et donc de la nôtre. Notre vocation, c’est d’être un service au service de la transition écologique. Ce sont certes des idées simples mais politiquement, écologiquement et sociétalement complexes à faire avancer », rappelle-t-il.

Un Atelier numérique, en présence d’Olivier Dassault (au centre) où Enedis accompagne les élus pour découvrir les outils numériques et données mis à leur disposition.

Enedis est présent aux côtés des collectivités pour rendre ces opérations techniquement possibles et aider à la prise de conscience, ce qui passe par le dialogue et la concertation avec les maires. « Nous devons instaurer une relation de confiance, pour qu’ils nous posent les bonnes questions, nous fassent part de leurs enjeux et leurs ambitions en termes de transition écologique », poursuit Philippe Siguret. Les collectivités ont ainsi un interlocuteur Enedis dédié par territoire, et la possibilité de découvrir les réalisations faites en région, qui grâce à l’utilisation pertinente des données numériques, permettent de rénover de façon efficace.

Avec France relance, l’accent va également être mis sur la rénovation énergétique des bâtiments, là encore, Enedis entend s’inscrire dans cette dynamique. « C’est la première fois que l’on dispose d’autant de données pour bien cibler la rénovation, pour que l’euro investi soit le plus efficace possible. » Une expérimentation a été menée à Amiens, poursuivre la consommation de l’ensemble des bâtiments communaux, avec comme résultat de très substantielles économies d’électricité grâce à la détection d’anomalies de comportements et de réglages.

“Notre vocation, c’est d’être un service de la transition écologique”

L’enjeu électrique

Côté électricité, les communes sont souvent aujourd’hui regroupées en syndicats et fédérations à vocation électrique. C’est le cas dans l’Oise, avec le Syndicat d’énergie de l’Oise (SE60) qui fédère 450 communes et gère les relations à caractère contractuel avec Enedis. Le SE60 a ainsi équipé l’ensemble du département de plus de 150 bornes de recharges de véhicules électriques, en zone rurale ou urbaine. « C’est une vraie réussite en termes d’égalité des territoires, si la traduction est différente, l’enjeu est le même partout », estime Philippe Siguret. Avec la promulgation de la loi d’orientation des mobilités de décembre 2019, les collectivités ont l’obligation de s’équiper de places pour véhicules électriques sur les parkings, « il y a derrière cette loi des enjeux lourds d’infrastructures, d’anticipation, il faut faire œuvre de pédagogie avec les décideurs publics, bailleurs, promoteurs pour trouver des solutions », note-t-il.

Autre préoccupation du moment : l’autoconsommation collective, car le circuit court a aussi, lorsqu’on parle d’électricité, toute sa légitimité. La commune de Charmes (Aisne) s’est ainsi très sérieusement lancée dans ce projet, qui s’apparente, pour vulgariser, à de la copropriété électrique. Habitants et institutionnels investissent ensemble sur de la production photovoltaïque, la répartition financière se faisant grâce aux compteurs Linky (qui permet une analyse pointue de la consommation), au pro rata de l’investissement de chacun. « Enedis a emmené les élus intéressés voir ce type de réalisations dans le Nord-Pas-de-Calais et les porteurs de projet pour qu’ils aient une vue d’ensemble. Nous leurs garantissons la faisabilité du projet, nous ne sommes pas au centre du jeu mais Enedis se positionne vraiment comme un partenaire », relate Philippe Siguret.


Enedis en Picardie

  • 780 salariés.
  • 30 000 kms de réseaux électriques.
  • 800 000 clients.
  • 5 millions d’euros d’investissements par an.
  • L’équivalent de deux réacteurs nucléaires d’éolien en puissance installée.