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Bâches 80 à l’écoute de ses clients

D’ordinaire, l’entreprise de Vauchelles-les-Quesnoy aux six salariés est spécialisée notamment dans la bâche sur-mesure et les impressions numériques. Avec la pandémie, des clients lui ont passé des commandes spécifiques.

 La Covid a poussé le gérant à se remettre en question.
La Covid a poussé le gérant à se remettre en question.

Depuis le 11 mai, les six salariés de Bâches 80 sont revenus à leur poste de travail. Nicolas Danzel d’Aumont, le dirigeant depuis cinq ans, en est satisfait mais la pandémie a rendu sa visibilité incertaine : « Actuellement, nous réalisons des commandes en retard à cause du confinement, explique t-il. Mais nous ne savons pas où nous allons, même si nous pouvons compter sur des clients fidèles. Certains sont en difficulté… J’ai un CDD que j’aimerais bien transformer en CDI, les salariés ne sont responsables de rien. J’ai été très touché par mon assureur qui est venu m’apporter un chèque en disant que c’était le moment de nous aider. »

Quatre activités 

En temps normal, l’entreprise propose des services spécifiques en très grande majorité sur mesure et pour des sociétés de la région (TPE, PME, gros industries, restaurants…) : impression adhésif (marquage de véhicule…), bâches sur mesure (notamment pour les campings), broderie et transfert sérigraphique sur textile et support de communication signalétique. Située dans la zone industrielle, elle a dû subir durant plusieurs mois des travaux de déviation qui ont déjà impacté son activité… Maintenant que les travaux sont achevés, elle bénéficie d’une belle visibilité. 

La pandémie a obligé Bâches 80 à se remettre en question. À peine achetée, la nouvelle table de découpe a servi à fabriquer plusieurs milliers de tabliers jetables en bâche très fine à destination des soignants des hôpitaux d’Amiens et d’Abbeville : « Pour ces tabliers dont le besoin était urgent, j’ai travaillé seul et à prix coûtant, précise Nicolas Danzel d’Aumont. Face à la pénurie et les tarifs élevés de plexiglass, j’ai fabriqué des hygiaphones en PVC pour divers clients. Le support est en aluminium. »

“Pour ces tabliers dont le besoin était urgent, j’ai travaillé seul et à prix coûtant”

Casquettes à visières 

Le kit complet est à 68 euros :  « Je n’ai pas profité du système pour augmenter les prix, souligne-t-il. Le but est d’attirer et de garder les clients. Je peux aussi réaliser de grandes cloisons transparentes allant de 2 mètres de hauteur jusqu’à plusieurs mètres de long, d’autres plus petites pour par exemple séparer des tables dans un restaurant. L’avantage du PVC, c’est que ça ne se raye pas et que c’est facilement nettoyable. Le support peut être imprimé par la suite. » Le gérant a aussi rajouté des visières à des casquettes, qui peuvent être signées. Idéal notamment pour les agences immobilières, les restaurants ou les coiffeurs. Il se rend aussi sur place pour installer du marquage au sol : « Tous ces aménagements sont construits avec les clients, cela ne peut que leur aller », conclut Nicolas Danzel d’Aumont. 

 

Une des valeurs ajoutées de l’entreprise : ses services variés.