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Abbeville, un commerce dynamique

Avec environ 300 commerçants, le centre-ville d’Abbeville, 25 000 habitants, apparaît comme dynamique… Président des Vitrines d’Abbeville, Jean-Claude Diot livre son sentiment sur la question.

La carte permet de garantir l’indépendance de l’association qui s’autofinance.
La carte permet de garantir l’indépendance de l’association qui s’autofinance.

« Notre association compte une cinquantaine d’adhérents sur environ 300 commerçants dans le centre ville, résume Jean-Claude Diot, président des Vitrines d’Abbeville. Une soixantaine proposent la carte de fidélité Sourire. Je préférerai qu’il y en ait plus mais c’est un signe que tout va bien et que les commerçants n’ont pas la nécessité de s’investir dans une association. »

Des travaux bienvenus 

Pour lui, le centre-ville continuerait à être dynamique car les places de stationnement ne sont pas payantes et qu’il suffit juste d’apposer un disque sur le pare-brise. Les récents travaux rue du Maréchal-Foch auraient été bénéfiques pour les commerçants, de même que la piétonnisation devant l’hôtel de ville. Les enseignes se trouvant derrière auraient elles gagné en visibilité. 

Entre 18 et 21 000 cartes de fidélité Sourire seraient en circulation. Cinq-cents nouvelles ont été distribuées en 2019 : « 1, 5% des achats sont crédités, explique Jean-Claude Diot. C’est un point qui plaît beaucoup. La carte permet de garantir l’indépendance de l’association qui s’autofinance. Par ailleurs, les clients peuvent acheter des livres et dépenser leur argent dans une bijouterie ou un magasin de vêtements. »

Pour lui, la topologie du centre-ville, qui est regroupé, est un gros atout : « On peut faire son tour à pied », rappelle t-il. Reste que pour Jean-Claude Diot, le centre pourrait gagner en fréquentation si un magasin de décoration venait s’implanter, par exemple à la place de Darty, parti sur le site de la sucrerie. Un magasin de jouets traditionnels et un autre d’électroménager manquent aussi. 

Se partager le gâteau 

Il reconnaît que le commerce de périphérie nuit aux commerces du centre-ville. Les primeurs sont en première ligne : « La population n’augmente pas, note-t-il. Le gâteau est le même et les offres se multiplient. Il n’y a pas de secret, il faut aussi se remettre en cause, fermer par exemple les commerces à 12 h 30 pour permettre aux personnes finissant de travailler à 12 heures de faire leurs achats. »

Les boutiques à l’essai ou les magasins éphémères, notamment rue Saint-Vulfran seraient un bon moyen de doper l’attractivité du centre-ville d’Abbeville : « Ça se fait dans d’autres villes et ça marche », affirme t-il. Des vitrauphanies collés sur les vitrines des commerces vacants et vantant par exemple la baie de Somme pourraient selon lui jouer aussi sur l’attractivité. Enfin, des animations sont prévues tout au long de l’année 2020 : braderie-réderie chaussée du Bois le 25 avril, braderie pour les enfants le 6 juin place Max-Lejeune, braderie-réderie le 25 juillet rue Saint-Vulfran…

« Notre association compte une cinquantaine d’adhérents, sur environ 300 commerçants dans le centre-ville »