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Devenir conseiller funéraire

Animation de cérémonie, démarches administratives, règlementation commerciale. Le métier de conseiller funéraire demande une polyvalence certaine. Des compétences enseignées sur tout le territoire par Nova Formation, premier organisme de formation hexagonal dans le secteur du funéraire.

Jean-Yves Després forme les futurs conseillers funéraires qui intégreront les pompes funèbres du territoire.Crédit DLP Aletheia Press
Jean-Yves Després forme les futurs conseillers funéraires qui intégreront les pompes funèbres du territoire.Crédit DLP Aletheia Press

« Nous proposons des formations pour l’ensemble des métiers du funéraire : porteur, maître de cérémonie, marbrier, thanatopracteur. Il existe de multiples possibilités. C’est un domaine où le besoin de main d’œuvre est réel mais vers lequel on ne va pas naturellement », résume Vanessa Bibas, responsable formation pour les régions Nord et Île-de-France. Les sollicitations pour ces enseignements proviennent de salariés déjà en poste, de demandeurs d’emploi ou de personnes en reconversion professionnelle. Parmi les formations proposées, celle consacrée au conseiller funéraire est sans doute celle qui demande le plus de polyvalence. « Il sera amené à proposer des services et des prestations qui permettent la prise en charge globale des obsèques. Il devra à la fois accompagner la famille, s’occuper des démarches administratives et coordonner tous les professionnels du deuil », poursuit Vanessa Bibas qui souligne la densité de ce parcours diplômant s’échelonnant sur 112 heures d’apprentissage en présentiel, 70 heures en e-learning et 70 heures de stage.

Un métier polyvalent

Si le poste requiert inévitablement des compétences commerciales, l’empathie demeure une qualité essentielle. « C’est un métier où la relation humaine occupe une place particulière. Il est primordial d’être à l’écoute des familles qui sont dans un grand moment de fragilité et qui ont besoin d’être guidées », pointe Vanessa Bibas. La mobilité et la disponibilité sont aussi des pré-requis pour ces professionnels dont l’objectif est de réaliser parfaitement les souhaits émis par les proches. « Ils doivent être conscients qu’ils seront amenés à être en contact direct avec la mort. Il faut aussi savoir faire preuve de sang-froid et de réactivité lorsqu’un imprévu se présente », ajoute-t-elle.

Le conseiller funéraire accompagne les familles dans l’organisation des obsèques et la gestion administrative de celles-ci. Crédit DLP Aletheia Presse

Gérer l’imprévu

L’imprévu, c’est d’ailleurs le thème de l’exercice proposé à Amiens dans le cadre d’une cession de formation. Dans la salle, l’heure est au recueillement. Autour d’un cercueil, les huit futurs conseillers funéraires animent tour à tour une cérémonie d’hommage. Jean-Yves Després, formateur depuis cinq ans chez Nova Formation, joue les trouble-fêtes. « C’est une situation qui arrive régulièrement, il faut être capable de la gérer », explique-t-il. À la fin de la mise en situation, tous revoient leur prestation qui a été filmée. « Vous ne lisez pas un texte, vous le partagez. Il faut travailler sa respiration, sa posture, son phrasé. Si le rôle de maître de cérémonie vous intéresse, prenez des cours de théâtre », conseille Jean-Yves Després qui accompagnera le groupe jusqu’au jour de l’examen.