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Le label de musique classique, gage de qualité

Michael Adda se définit comme un passeur qui fait un travail d'orfèvre.
Michael Adda se définit comme un passeur qui fait un travail d'orfèvre.

Michael Adda se définit comme un passeur qui fait un travail d'orfèvre.

Élue “Label de l’année” en 2013 par le mensuel français Classica, La Dolce Volta, maison de disques basée à Compiègne spécialisée en musique classique, privilégie la qualité par rapport à la quantité.  Le label compte aujourd’hui 45 titres et réunit de prestigieux interprètes internationaux. Il accueille régulièrement de nouvelles signatures.

À la tête de sa maison de disques créée en 2011, Michael Adda, mélomane depuis toujours, se présente comme un “ovni musical”. Après une longue expérience au sein d’une maison de disques compiégnoise, il décide de créer La Dolce Volta pour « voir de beaux produits ». Son concept réside dans le soin particulier qu’il met à trouver ses artistes, mais aussi dans son exigence de la présentation. « Nos produits sont la vitrine de notre maison. C’est pourquoi j’attache beaucoup d’importance au packaging, aux photos, à la scénographie ainsi qu’au livret contenu dans le coffret. » Chaque disque est conçu comme un objet précieux que l’on veut garder. Les produits sont proposés en édition limitée.

Une collaboration unique

La notion de rareté donne aux auditeurs un sentiment d’appartenir à un « club d’épicuriens musical ». C’est pourquoi La Dolce Volta ne produit que cinq à six disques par an. Michael Adda fonctionne par coup de cœur dans la recherche de ses interprètes et musiciens avec qui, il entend nouer une relation particulière : « Ce coup de cœur doit d’ailleurs être réciproque afin de se mettre d’accord sur la programmation à enregistrer ou sur les futures tournées et événements. » Tout le processus est soigneusement mis au point. Les musiciens et interprètes sont invités à enregistrer pendant trois, quatre jours au studio de la Cité de la musique et de la danse de Soissons, dans l’Aisne, en présence des ingénieurs du son et artistique, Jean-Marc Laisné et François Eckert. Le master reçu trois, quatre mois plus tard est ensuite validé par le musicien avant le travail de la maquette qui a toute son importance. « Je tiens à ce que les photos et vidéos fassent ressortir le charisme de l’artiste ainsi que son univers esthétique. Le regard des autres est important, car il conditionne aussi les invitations aux concerts », explique Michael Adda. Il en est de même pour le livret, à finition soignée, qui est traduit en Anglais, Allemand et Japonais, ces pays étant les principaux territoires commerciaux de La Dolce Volta. Toujours dans un souci d’exigence, La Dolce Volta négocie des contrats très contraignants pour elle : en effet, le musicien a la possibilité de se rétracter jusqu’à la validation du bon à tirer, mais celui-ci trouve en Michael Adda un éditeur à son écoute.

Un précieux catalogue

Le label compte aujourd’hui 45 titres et réunit de grands noms internationaux de la musique comme l’interprète Aldo Ciccolini, les maîtres du piano, tels Menahem Pressler, Jean-Philippe Collard et Philippe Bianconi, ou le violoncelliste Gary Hoffman… Outre sa propre production, le label a acquis auprès du catalogue Calliope, label auprès duquel Michael Adda a longuement travaillé et appris le métier, l’intégralité de la discographie de l’organiste André Isoir et du Quatuor Talich. La Dolce Volta publie son catalogue d’une soixantaine de titres dans lequel sont répertoriées régulièrement les nouveautés. En outre, une trentaine de titres est exclusivement disponible en téléchargement sur le site Internet de La Dolce Volta.