Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

La 3e édition du salon "Rebond cadres" fut un succès

Frédéric Uglo (au centre), directeur délégué de l'UTC, avec deux cadres en transition.
Frédéric Uglo (au centre), directeur délégué de l'UTC, avec deux cadres en transition.

Frédéric Uglo (au centre), directeur délégué de l'UTC, avec deux cadres en transition.

L’UTC de Compiègne était l’organisatrice de la journée sur le thème “Être acteur de sa transition professionnelle”, qui a eu lieu le 28 janvier.

L’UTC se mobilise en faveur des cadres en transition professionnelle au travers du dispositif Ressort (Réseau enseignement supérieur soutien opérationnel revitalisant du territoire), de ses actions de formation continue et de VAE, de promotion de l’entrepreneuriat ou de réalisation d’événements, comme cette journée du 28 janvier, réalisée grâce aux entreprises, collectivités et acteurs de l’emploi. Frédéric Uglo, directeur délégué de l’UTC et inventeur du concept Ressort qui a démarré à Saint-Omer, a expliqué : « Le but est que les cadres en transition intègrent un réseau composé de partenaires privés et publics, comme Pôle emploi et l’Apec qui ont su mobiliser 400 visiteurs. En France, il y a 200 000 cadres au chômage, dont 15 000 dans notre grande Région et, parmi ceux-ci, 3 000 dans l’Oise. Notre outil Ressort permet d’accueillir 50 cadres en recherche d’emploi, venus de tous horizons, à qui nous ouvrons nos bureaux, nos sites internet, l’accès aux conférences, et ce, à titre gratuit. Chacun redevient étudiant sur une période de six mois à un an. 80% d’entre eux retrouvent une activité. »

Les partenaires n’ont pas chômé

Nadia Beguel, responsable des ateliers de VAE de Clermont dans l’Oise, a encouragé à la participation à ces ateliers qui expliquent le dispositif étape par étape. « La VAE ne requiert aucune condition d’âge, de niveau scolaire. Pour ceux qui n’ont aucun diplôme, il est possible de faire valider sur compétences des diplômes allant du CAP au titre d’ingénieur. Cela permet de débloquer des embauches dans une entreprise, faire évoluer son statut et accéder à des postes où on n’a pas le prérequis. Cela permet aux chômeurs de reprendre confiance en eux. » Isabelle Deliège a représenté le CESI, une école d’ingénieurs généralistes à profil scientifique et installée à Arras depuis 50 ans : « Notre présence ici est surtout pour présenter notre activité de formation en alternance. Les candidats sont des demandeurs d’emploi ou des salariés qui souhaitent évoluer dans leur entreprise ou dans une autre. »

Business meeting, moment fort de la journée

L’objectif était la rencontre et les échanges entre visiteurs et entreprises de différents secteurs d’activité, mais sans avoir forcément de jobs à proposer. Caroline, à la recherche d’un poste de responsable des achats, était venue pour se constituer un réseau d’entrepreneurs : « J’ai 17 ans d’expérience dans le domaine de la cosmétique, j’ai eu des échanges intéressants avec des entreprises et le Rotary club. » Olivier Bourdon, directeur d’Initiative Oise-Est, a posé, quant à lui, un regard d’homme d’expérience dans le domaine de la création ou de la reprise d’entreprise : « Aujourd’hui, les gens cherchent un équilibre, et la création ou reprise peut être une solution. Il y a des profils performants, avec de vraies compétences. Ce sont en général des personnes en recherche d’emploi depuis moins de six mois. Ce fut une journée enrichissante, permettant aussi de partager avec les autres organismes présents. »

Françoise LEFORT