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Saleux, un Gap pour être plus forts

Quelques mois après sa création, le Gap regroupe déjà 42 sociétés d’ambulances samariennes.
Quelques mois après sa création, le Gap regroupe déjà 42 sociétés d’ambulances samariennes.

Quelques mois après sa création, le Gap regroupe déjà 42 sociétés d’ambulances samariennes.

Pour faire face à la mutation du transport sanitaire, plusieurs ambulanciers de la Somme ont décidé de créer un Groupement des ambulanciers privés (Gap) emmené par Alexandre Cottinet. Domiciliée à Saleux, la structure compte déjà plus d’une quarantaine d’entreprises adhérentes.

Travailler seul aujourd’hui pour les ambulanciers est devenu compliqué. Les groupements fleurissent au niveau national, les économies orchestrées par l’État ont directement impacté les transports, ce sont les hôpitaux qui gèrent les budgets transports et les structures doivent répondre à des appels d’offres. Or, elles ne possèdent généralement pas assez de véhicules pour y répondre. » Voilà pour les raisons qui ont amené Alexandre Cottinet et sept autres confrères à s’associer pour monter le Gap, avec une idée précise : proposer cette solution à un maximum d’entreprises de la Somme. Un pari plutôt réussi : sur les 80 sociétés d’ambulances du département, plus de la moitié d’entre elles (42) ont rejoint le Groupement, quelques mois après sa création, en avril dernier. « Le Gap ne se limite pas aux entreprises privées de la Somme, explique Alexandre Cottinet, désigné administrateur pour trois ans non renouvelables, nous sommes ouverts, et les huit membres du bureau ont conçu une structure “légère”, avec des droits d’entrée et de sortie facilités. Il faut que le projet du Groupement – qui se veut équitable et simple – leur convienne et qu’ils y trouvent un réel avantage en termes de solutions à leur problématique, qu’il s’agisse d’une surcharge de travail ou d’un manque de moyens techniques qui allonge le temps d’attente de leurs patients. Le Gap peut avoir ce rôle de régulateur, de relais, pour améliorer la qualité de service, et in fine pérenniser la patientèle. » Ce Groupement, comme les autres, a vocation à optimiser le temps de travail et se veut « une force de réponse face à la tutelle et la concurrence, en suivant l’adage “L’union fait la force” », sourit l’administrateur.