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La SIP dévoile ses nouvelles ambitions

Alain Herreng (à d.) et ses collaborateurs ont fait part à la presse de leur ambitions.
Alain Herreng (à d.) et ses collaborateurs ont fait part à la presse de leur ambitions.

Alain Herreng (à d.) et ses collaborateurs ont fait part à la presse de leur ambitions.

La Société immobilière picarde (SIP) offre des alternatives au parcours résidentiel des ménages : l’accession sociale en Prêt social location accession (PSLA) et la vente HLM. Des opérations qu’elle souhaite voir se multiplier. 

La SIP est avant tout connue pour sa fonction locative de logements sociaux. Mais elle propose aussi depuis plusieurs années deux modes d’accession à la propriété destinés aux foyers modestes. Des programmes qu’elle souhaite relancer cette année. « L’accession sociale en PSLA avait été freinée ces deux, trois dernières années à cause de la conjoncture. Depuis un an, nous notons une légère reprise du marché immobilier », explique Ghislain Hurlisis, directeur financier à la SIP. Baisse des taux d’intérêt, aides des collectivités, TVA à 5,5%, exonération de Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) pendant 15 ans … « Toutes les conditions sont réunies pour que les jeunes ménages sans apport puissent devenir propriétaires d’un logement neuf et de qualité dans des conditions très raisonnables », complète Alain Herreng, directeur général. De plus, la SIP offre les garanties de rachat et de relogement en cas de problème. La SIP et sa filiale Picardie maritime habitat (PMH) proposeront 102 logements en PSLA sur la période 2016-2017, dont 88 sur la métropole amiénoise, ce qui représente un investissement de 13,5 millions d’euros. Prix de vente moyen des logements : entre 133 000 euros pour Flixecourt et 169 000 euros pour Boves. « Nous aurons par exemple des T4 à 165 000 euros à Salouël, un prix très avantageux pour le secteur », note Alain Herreng.

12 millions d’euros de fonds propres La politique de vente HLM, autre alternative au parcours résidentiel, a elle aussi été revue à la hausse par la SIP. « Ce dispositif s’adresse aux locataires qui se voient en priorité proposer le rachat de leur logement à un prix très attractif – entre 100 000 et 120 000 euros – et dégressif en fonction de l’ancienneté de l’occupation », souligne Ghislain Hurlisis. Jusque là, la SIP réalisait sept à huit opérations de ce genre par an. « Nous aimerions que ce chiffre passe à 10 ou 15 par an dans les trois années à venir », ajoute Alain Herreng. Un objectif « modeste » qui s’explique par les barrières de la réglementation en vigueur : « Une loi nous interdit de vendre des logements qui ne correspondent pas à certaines normes énergétiques. C’est pénalisant pour nous, car nous devons faire des travaux et pour l’acquéreur car le prix de vente en est impacté. » En 2016, la SIP va engager 12 millions d’euros de fonds propres sur un volume d’investissement total estimé à 80 millions d’euros dans ses opérations neuves ou de maintenance et réhabilitation du parc.