Sauvegarder l'article
Identifiez vous, pour sauvegarder ce article et le consulter plus tard !

Nouveau départ pour FMB holding

Emmanuel Mauduit vient de reprendre les rênes de FMB holding, qui compte deux entreprises à Bouttencourt et une en Roumanie. Spécialisée dans l’automobile, la holding veut miser sur l’innovation dans son cœur de métier qui est la fabrication de moules et la plasturgie.

L’entreprise fabrique des petites comme des grandes séries.
L’entreprise fabrique des petites comme des grandes séries.
L’entreprise fabrique des petites comme des grandes séries.

L’entreprise fabrique des petites comme des grandes séries.

FMB holding vient de changer de directeur. C’est désormais Emmanuel Mauduit, riche d’une expérience incontestable dans le secteur de l’automobile, qui gère sa destinée. FMB holding compte trois entités. FMB (Façonnage mécanique de la Bresle) industrie à Bouttencourt qui occupe 38 salariés est certifiée ISO 9001. Elle conçoit, fabrique, met au point des moules de pièces en plastique pour des clients ou elle-même. Les moules peuvent être garantis jusqu’à trois millions d’injections. L’entreprise remet en état et améliore ceux-ci après usure des éléments moulants originaux. Les interventions peuvent se faire sur le site des clients.

Complémentaires
De l’autre côté de la rue, TEP (Technique et Plasturgie) – 25 salariés, 4 millions d’euros de chiffre d’affaires – est spécialisée dans l’injection plastique en petites comme en grandes séries. Enfin, FMB plastics, en Roumanie, 50 personnes, travaille dans les domaines de l’injection plastique et dans la mécanique. Des procédés d’assemblage semi-automatique ou manuels sont possibles. « J’ai repris l’ensemble des entreprises car toutes les trois sont complémentaires, assure Emmanuel Mauduit, ingénieur de formation. Une seule n’avait pas de sens. Celui qui les avait toutes créées voulait prendre sa retraite. Moi, j’ai travaillé dans de grands groupes automobiles en France, mais aussi à l’étranger, à diriger des sites industriels et des business units. J’ai travaillé quelques années sur Le Tréport. Un client m’a conseillé de m’intéresser à cette entreprise… Malgré la crise, cela ne m’a pas fait peur. J’ai trouvé ici des opportunités de développement pas seulement dans le secteur automobile. » Car la holding, qui collabore à 80 % pour l’automobile, travaille aussi pour le secteur du bâtiment (boîtiers de connexion pour le chauffage, l’électricité…), la cosmétique (comme des capots de flacons de parfum qui se fixent sur la pompe), le sport (fixations de skis…).

De l’avenir
« Le bureau d’études de FMB industrie compte 12 personnes, poursuit Emmanuel Mauduit. Il est essentiel d’avoir des compétences pointues sur la partie conception. L’équipementier participe de plus en plus à la conception et à l’innovation car les véhicules deviennent de plus en plus complexes. Nos métiers ont de l’avenir si nous sommes capables d’innover et de développer des compétences. Maintenant, nous sommes obligés d’être bons partout. » Pour lui, avoir une usine en Roumanie assure une complémentarité avec les deux usines françaises : « Grâce à la Roumanie, nous prenons des marchés sur des produits faits en Chine, car on peut être compétitifs sur des produits où il y a un peu d’assemblage et un peu de main-d’oeuvre », confie-t-il. En partenariat avec ses clients, la holding innove : automobile et cosmétique pour le surmoulage de pièces en verre, dans le bâtiment pour des solutions étanches ou des nouveaux produits plus économiques, ou encore le remplacement de pièces en métal par des solutions plastique. Tout cela ne serait pas possible sans la compétence des salariés, sans des machines très performantes et il est rare de voir des usines aussi à la pointe…